Aujourd'hui, c'est la #JourneeMondialeduLivre et des droits d'auteur/trice. Je profite de ce jour pour vous parler de bibliothérapie et de livres de self-help (ou livres d'auto-soins).
Tout d'abord, un peu d'histoire. Depuis l'apparition de l'écriture, les livres de soins et de conseils existent. Cependant, le terme #bibliotherapy est récent. Il serait apparu en 1916 sous la plume de l'essayiste Samuel Crothers.
Le concept de bibliothérapie gagne progressivement le milieu universitaire et le terme est adopté en 1941. Une des figures majeures de l'époque est la psychologue Alice Bryan, dont je vous brosse le portrait dans mon livre paru chez @ellipses_off
https://www.editions-ellipses.fr/accueil/14302-histoires-insolites-de-la-psychiatrie-9782340068797.html
Une autre grande dame méconnue de la #psychologie et qui a contribué au développement de la bibliothérapie et du #selfhelp est Carolyn Shrodes. Elle pose les grandes lignes de la bibliothérapie. Non seulement Shrodes construit un modèle de lecture consciente mais elle bâtit également les lignes directrices pour les auteurs souhaitant transmettre un message ou des conseils de soins à travers des livres scientifiques ou de fiction.
Non seulement Shrodes construit un modèle de lecture consciente mais elle bâtit également les lignes directrices pour les auteurs souhaitant transmettre un message ou des conseils de soins à travers des livres scientifiques ou de fiction. Ces lignes directrices vont être ensuite remodelées et enrichies par Rhea Rubin.
Voici à présent les 4 grandes guidelines de la bibliothérapie selon les Pardeck. Un bon livre d'auto-soins devrait:
Fournir des informations
Favoriser l'introspection
Stimuler la discussion
Communiquer de nouvelles valeurs et comportements
Faire prendre conscience que d'autres personnes ont des problèmes similaires
Apporter des solutions réalistes aux problèmes
https://psycnet.apa.org/record/1993-98429-000
Est ce que la bibliothérapie est efficace ?
Et bien, ça dépend.
En 100 ans d'existence, la bibliothérapie a été proposée à un large public pour un grand nombre de problèmes (allant de l'anxiété aux addictions, des troubles du neuro-développement de l'enfant aux troubles cognitifs des personnes âgées).
Il en ressort que la bibliothérapie peut être une aide mais ne substitue pas aux psychothérapies
https://t.co/KLRQvd2U2M
De même, elle peut aider les enfants à mieux comprendre leur anxiété et favoriser l'engagement en psychothérapie mais elle ne peut pas être utilisée comme seul outil
https://t.co/ZHmaH6GMy7